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Si les registres de l’état civil tenus par les communes depuis 1792 enregistrent les naissances, les mariages et les décès; les registres paroissiaux tenus par des ecclésiastiques enregistraient les baptêmes, les mariages
et les sépultures. Ces registres paroissiaux faisaient alors foi en matière d’état civil, ce qui n’est plus le cas actuellement.
La tenue de ces registres paroissiaux résultait d’une législation pour partie civile et pour partie religieuse ; l’origine, que l’on fait par facilité remonter à l’ordonnance de Villers-Coterêts, en est en fait
plus ancienne.
Ces documents étaient tenus par des ecclésiastiques pendant des siècles. La lecture en est plus ou moins aisée selon la caligraphie et les soins qu’apportait le rédacteur de ces actes. Les vissicitues du temps
(guerres, incendies, pillages etc.) ont été la cause de la disparition de nombreux registres paroissiaux.
Les registres paroissiaux de la commune de Rebecq commencent en 1607 jusqu'en 1796, date à laquelle, les municipalités du pays (nous étions sous domination française) furent tenue de tenir ces registres d’état civil.
L’état civil apparaît en 1796. Il est créé lors de l’annexion par la France des provinces belges, que l’on découpe alors en départements. De 1798 à 1800, les mariages ont lieu obligatoirement dans les chefs-lieux de
canton, comme en France. Les tables décennales sont obligatoires à partir de 1802.
Avantages de l’état civil belge sur le français : les publications de bans ont systématiquement été conservées (ce qui permet de retrouver le lieu du mariage s’il ne correspond pas au lieu d’habitation), ainsi que les
documents apportés par les conjoints (par exemple la copie de l’acte de décès de son père ou de sa mère).
L’état civil de plus de cent ans (original ou copie selon le lieu) peut être consulté dans les communes, aux Archives générales du Royaume à Bruxelles ou dans les dépôts provinciaux des Archives de l’État.
Depuis quelques années, les registres paroissiaux et d’état civil sont consultables sur le site Internet des Archives Générales du Royaume.